Aujourd’hui, à l’ère du
numérique, nous devons nous battre pour la préservation des libertés
fondamentales, pour le partage du savoir et pour la lutte contre le
“fossé numérique”.
Pour cela, Matthieu LEBRUN, Marion Berardi et les colistiers de la liste Rodez
Citoyen souhaitent, en signant le Pacte du logiciel libre, faire du logiciel
libre un bien commun afin de le protéger et de le développer.
Le coût de
l’équipement informatique d’une collectivité est une partie importante
de son budget. Les logiciels privatifs coûtent cher et nécessitent des
ordinateurs toujours plus performants, obligeant un renouvellement du matériel
tous les trois ans.
Avec l’argent du contribuable, la collectivité stocke des milliers de données
publiques dans des formats privatifs qui ne garantissent pas la pérennité des
données et l’interopérabilité des systèmes et obligeant la collectivité à toujours
réinvestir plus.
Internet est devenu un bien commun, mais n’est pas accessible à tous de par le
prix élevé des ordinateurs neufs et des connexions Internet pas toujours
performantes.
C’est pourquoi, nous devons œuvrer pour équiper notre mairie en logiciel libre,
lorsque cela est possible, et généraliser l’utilisation de standards ouverts pour
tous les documents administratifs. Un acheteur public doit pouvoir contrôler ce
que fait le logiciel ou développer ses propres outils, il doit aussi avoir
accès au code source et à sa libre modification. Il doit également exiger
que le logiciel puisse être librement utilisé, étudié, modifié, dupliqué.
Rodez doit aussi être un acteur majeur de la diffusion des logiciels libres et
des données publiques produites, en aidant les associations de promotion et les
fournisseurs d’accès alternatifs, afin que chacun puisse accéder à ces outils
librement et sans craindre d’être surveillé ou manipulé.
Enfin, tous les documents payés par l’argent du contribuable, doivent être librement accessibles par celui-ci. C’est pourquoi nous nous engagerons à mettre en accès libre tous les documents de la collectivité, dans le respect des lois et délais légaux. Nous publierons en données ouvertes les budgets, les comptes administratifs, les subventions et les données d’informations publiques, à l’exception des données strictement personnelles et pour les administrations, des données classifiées.