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  • Editorial
    • Les dix ans des printemps arabes
    • Une écologie punitive ?
    • La ville a-t-elle un genre ?
    • Le Maccartisme à Rodez et ailleurs
    • Méfiez-vous des contrefaçons.
    • Comment relégitimer une équipe municipale élue avec une forte abstention ?
    • L’éthique en politique n’est pas qu’une question morale.
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Notre projet pour les Ruthénois

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Éditorial
    • Les dix ans des printemps arabesLes dix ans des printemps arabes
      En 2011 débutaient les mouvements populaires au Proche et Moyen-Orient que l’on baptisera les « Printemps arabes ». Ces dernières semaines, les médias nationaux revenaient sur les dix ans de l’insurrection syrienne. Deux émissions ont retenu notre attention. Ce reportage, d’abord, dans le journal d’Arte du lundi 15 mars racontait comment des bandes armées proches du pouvoir ont mis en place une industrie du racket. N’importe qui peut être arrêté chez lui, sans motif, et retenu en prison jusqu’à ce que la famille puisse débourser une rançon entre six et douze mille dollars. 90 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté. Au regard de ces faits on comprend pourquoi ces gens fuient leur pays et cherchent refuge en Europe. Ne ferions-nous pas la même chose dans une situation similaire pour protéger nos familles ? Mais cette interview ensuite de Jean-Pierre Filiu dans le 7-9 de France Inter du 18 mars permet de garder espoir. L’historien spécialiste de la Syrie, rapportait que les syriens, même vaincus, même toujours dominés par la dictature d’El-Assad, nommaient les événements de 2011 «l’anniversaire de leur Liberté ». Ceci traduit un changement de mentalité dans cette génération, elle ne reviendra pas à la soumission d’autrefois, elle aspire toujours à poursuivre sa révolution. Comment alors ne pas évoquer cette exceptionnelle singularité du Rojava kurde ? Dans une région dominée par les dictatures mafieuses ou les fanatiques islamistes, les kurdes et les forces démocratiques syriennes de l’est du pays ont instauré une zone autonome socialiste, écologiste et féministe. Le Rojava s’est doté d’un « contrat social » qui fait office de constitution. Celui-ci « rejette le nationalisme et prône une société égalitaire, paritaire, respectueuse des droits des minorités ». Les nouvelles institutions doivent être composé d’au moins 40 % de femmes, y compris l’armée. Un programme de conversion écologique de l’agriculture et de reforestation est instauré. Communes et cantons sont gérés par des assemblées populaires paritaires démocratiquement élues. Ainsi hormis la Tunisie, les révolutions arabes n’ont pas réussi à chasser les régimes autoritaires. En Syrie ou au Yémen, les populations vivent désormais dans des conditions dramatiques. Cependant, ces printemps arabes n’ont pas été vain. Une fois goûté la liberté son souvenir s’estompe difficilement, les puissants perdent de leur superbe et de leur légitimité. Accueillons ceux et celles qui souffrent, soutenons ceux et celles qui luttent encore et faisons connaître ces expériences inédites et pleine d’espoir. Crédit photo : Radio-Canada / La Ballesta... Lire la suite…
    • Une écologie punitive ?Une écologie punitive ?
      Ce week-end avaient lieu partout en France des manifestations pour une vraie loi climat. Trois cents personnes ont ainsi défilé samedi à Rodez pour relayer l’appel des 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat. Les manifestants considèrent que le projet de loi « Climat et résilience » discuté à l’Assemblée Nationale à partir du lundi 29 mars est terriblement édulcoré par rapport aux propositions de la Convention citoyenne. Pour se défendre, des élus de la majorité, nationale ou locale, caricaturent les manifestants en désignant leurs revendications comme étant de « l’écologie punitive ». Ils l’ignorent peut-être mais ce contre-slogan politique, qui permet de balayer d’un revers de main toutes critiques de leur manque d’ambition, a été crée par le Hearland Institute. Il s’agit d’un pseudo institut de recherche qui rejette la réalité du dérèglement climatique car, selon lui, lutter contre le dérèglement climatique nuirait aux libertés et à l’économie. * Il est curieux de voir des hommes et femmes politiques s’inquiéter d’un éventuel caractère « punitif » de la transition écologique alors que ce sont les mêmes qui soutiennent une économie punitive. On sanctionne les citoyens en fermant des classes ou des lits d’hôpitaux, en dégradant le service public, en bloquant les salaires. Dernier exemple en date, la réforme de l’assurance chômage sanctionne 1,15 millions de chômeurs qui vont voir leurs allocations diminuées. Quelles fautes ont-ils commis pour être ainsi punis ? Il est curieux aussi de voir ces élus qui s’opposent à une écologie prétendument punitive invoquer une écologie « pragmatique » qui ferait consensus auprès de tous les français. C’était précisément ce que proposait la Convention Citoyenne pour le Climat. Les citoyens tirés au sort n’étaient pas des « militants professionnels » comme dirait François de Rugy ou des « porteurs de banderoles » comme dirait Christian Teyssèdre**. Ce sont des femmes et des hommes de tous horizons qui se sont conscientisés au fur et à mesure de leurs enquêtes et de leurs rencontres avec des scientifiques et des acteurs de l’environnement. Ce sont leurs propositions qui risquent d’être appauvries par la majorité gouvernementale. Faisons donc une Convention Citoyenne à l’échelle du pays. Donnons les mêmes informations aux citoyens et citoyennes et donnons-leur les moyens d’organiser eux-mêmes la transition écologique. On verra si sauver l’avenir de nos enfants sera vécu comme punitif. * Arte.tv La fabrique de l’ignorance ** L’Agglo le mag #13 mars 2021... Lire la suite…
    • La ville a-t-elle un genre ?La ville a-t-elle un genre ?
      Le 8 mars dernier était la journée internationale des droits des femmes. On peut, comme la préfecture de Rodez, donner la parole à des femmes blanches cheffes d’entreprises, pour s’entendre dire que tout va bien. On peut aussi s’interroger sur la place de toutes les femmes dans l’espace public. La ville a-t-elle un genre ? Les rues et les places sont-elles aussi accueillantes pour les femmes que pour les hommes ? Les aménagements répondent-ils aux attentes des un(e)s et des autres ? L’espace public est-il égalitaire ? Il y a depuis quelques années une prise de conscience que la ville a été conçue par et pour les hommes. L’urbanisme est un processus collaboratif qui fait intervenir différents acteurs : investisseurs, associations et élus. Or malgré les lois sur la parité, il n’y a que 19,8% de femmes maires en France. On peut pourtant penser que des femmes seront plus attentives à certaines questions qu’elles auront elles-mêmes vécues. On pourrait également croiser cette première donnée avec le nombre d’élus issus des classes populaires. Ainsi les femmes des quartiers populaires excentrés seront plus concernées par les questions liées aux transports publics (plus utilisés par les femmes) ou l’aménagement de l’espace public (parcs, espaces pour enfants, city stade). Deux solutions existent pour remédier à ces déséquilibres. La budgétisation sensible au genre est une façon de réorienter les budgets des municipalités afin de rééquilibrer l’égalité femme/homme. On réduit les investissements qui profitent le plus aux hommes pour l’orienter vers des infrastructures mixtes ou pour les femmes (comme par exemple les toilettes publiques). Ensuite, nous l’avons dit, l’urbanisme est un processus collaboratif. Les habitants des quartiers doivent bien entendu être associés aux projets d’aménagements, mais serait-ce si choquant d’organiser, à ces occasions, des réunions exclusivement d’habitantes ? La journée du 8 mars n’a pas la même force symbolique « selon que vous serez puissante ou misérable », selon que l’on habite dans un beau quartier ou dans une périphérie populaire. Une municipalité sensible à légalité femme-homme peut agir pour que tous et toutes se sentent inclus, en sécurité et heureux dans la ville.... Lire la suite…
    • Le Maccartisme à Rodez et ailleursLe Maccartisme à Rodez et ailleurs
      Le maccartisme est le nom donné à la campagne du sénateur américain McCarthy contre les intellectuels, les artistes et les employés fédéraux soupçonnés de sympathies pour le communisme dans les années 50. S’il a donné son nom à cette méthode, il ne l’a pas inventé, la peur de l’extrémisme rouge a toujours été une manœuvre pour discréditer toute critique sociale. Nous en trouvons une illustration caricaturale dans les colonnes de l’Hebdo du 12 février dernier sous la signature du maire de Rodez. Au prétexte de répondre aux élus de Rodez Citoyen et aux opposants du projet de Malan, Christian Teyssèdre- ou du moins la personne qui lui sert de plume- qualifiera Rodez Citoyen dix-sept fois « d’extrême-gauche ». On refuse l’artificialisation des terres ? C’est de l’extrême-gauche. On s’inquiète pour les commerces du centre-ville ? C’est de l’extrême-gauche. On pose des questions sur certaines subventions ? C’est de l’extrême-gauche etc. La méthode est facile, disqualifier des arguments d’opposants sans y répondre en matraquant une seule et même invective : un extrémisme supposé et incompatible avec un débat politique serein. Il est pourtant une règle en rhétorique que semblent ignorer le maire et ses communicants, c’est que plus le procédé est visible moins il est efficace. L’heure semble être à ces méthodes. On entend cette même musique jouée par le même bord politique au niveau national. Que l’on s’inquiète de la précarité grandissante d’une part de la population suite au covid, que l’on dénonce l’inaction face aux changements climatiques ou les violences policières, peu importe, il n’y aura pas de débat, pas de réponses, pas de changements politiques, nous serons seulement « islamo-gauchistes ». Et tant pis si ces méthodes viennent de l’extrême-droite et sont saluées par cette dernière, si vous vous en inquiétiez, c’est peut-être que vous êtes vous-mêmes… d’extrême-gauche ou islamo-gauchistes.... Lire la suite…
    • Méfiez-vous des contrefaçons.Méfiez-vous des contrefaçons.
      A-t-on des nouvelles du conseil citoyen chargé de surveiller la campagne de vaccination ? On remarquera qu’à chaque fois que le gouvernement de Macron est en difficulté, celui-ci crée une nouvelle structure. Le « grand débat national » suite au mouvement des Gilets Jaunes, et la convention citoyenne pour le climat étaient les précédentes caricatures de démocratie participative. Caricatures car à chaque fois les engagements pris par le gouvernement ne sont pas tenus. Peut-il en être autrement de la part de responsables politiques qui ont certes compris qu’il existe une forte demande de la société civile pour s’investir dans la démocratie participative mais qui refusent de céder la moindre parcelle de leur pouvoir ? Ainsi lorsqu’un groupe s’empare d’un projet auquel il ne croit pas, on peut s’attendre à ce qu’il le dénature afin de décourager quiconque de s’investir. A quoi bon participer à des conventions si l’on n’est pas écouté ? A quoi bon participer à un référendum si le résultat n’est pas respecté ? A quoi bon voter si tous les élus déçoivent ? Les critiques faites ici au gouvernement ont déjà été formulées au niveau local. En 1971, la sociologue Sherry Arnstein établissait une échelle d’évaluation de la participation citoyenne de 1 à 8. Les niveaux 1 et 2 sont définis comme manipulation ou éducation, on considère le public comme passif et recevant des informations partielles voire partiales. Le niveau 3 est l’information de ce qui a été fait ou va se faire. Les niveaux 4, 5 et 6 sont la consultation, l’implication et le partenariat. Le public a alors de plus en plus d’influence ou de possibilité de négociation. Enfin les niveaux 7 et 8 sont les délégations de pouvoir puis le contrôle citoyen, impliquant des prises de décision partielles ou totales des assemblées citoyennes. Nous vous laissons le soin de placer le curseur de cette évaluation pour juger les initiatives nationales ou locales.... Lire la suite…
    • Comment relégitimer une équipe municipale élue avec une forte abstention ?Comment relégitimer une équipe municipale élue avec une forte abstention ?
      En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le taux de participation aux élections municipales, on le sait, c’est révélé très bas. A Rodez, l’abstention au premier tour était de 64% dans un département pourtant réputé pour son civisme. Le taux de participation devrait, nous le souhaitons, remonter lors de ce deuxième tour. Cependant quelque soit la liste élue en tête au soir du 28 juin, ses opposants n’hésiteront pas à juste titre à contester leur légitimité en cas de faible participation. En 2017, un électeur sur trois s’était abstenu ou avait voté blanc. Nous constatons aujourd’hui l’incapacité pour Emmanuel Macron à fédérer les français autour de sa politique. Outre la peur sanitaire, de nombreux électeurs et électrices sont démotivés d’aller voter. En cause, l’impression de ne pas être écoutés, de ne pas se sentir concernés ou encore refuser de cautionner des campagnes électorales qui sont parfois violentes ou dont le sérieux des débats n’est pas à la hauteur de ce que l’on attendre. Ces réserves sont légitimes mais une municipalité doit avoir les moyens politiques d’agir pour préparer la ville de demain face aux bouleversements écologiques et sociaux. Une municipalité peut faire appel aux talents et aux compétences de ses habitants tout au long de son mandat. Les outils politiques existent pour cet objectif, il s’agit de la démocratie participative. Quel projet semble le plus légitime ? Celui voté par vingt-six élus d’une majorité municipale ? Ou celui coconstruit et voté par des centaines d’habitants ? La démocratie participative permet l’implication de tous les habitants d’un quartier ou d’une commune quelque fut leur choix au moment du vote. La démocratie participative n’est pas en concurrence avec les élections et la démocratie représentative, au contraire elle la renforce et renforce la légitimité des élus qui la favorise. Ce projet est porté par la liste Rodez Citoyen. Le 28 juin voter pour Rodez Citoyen c’est voter pour redynamiser l’engagement politique dans la ville.... Lire la suite…
    • L’éthique en politique n’est pas qu’une question morale.L’éthique en politique n’est pas qu’une question morale.
      Communément, on appelle « éthiques » les philosophies morales fondées sur le bien, et « morales » les philosophies axées sur le devoir.  L’exigence morale est cette voix intérieure qui nous pousse à agir ou nous tourmente quand nous faisons le mal, et que l’on appelle la conscience morale. Chaque citoyen définit les contours de sa propre éthique et s’en accommode. Cependant le citoyen engagé en politique expose son éthique au jugement moral des électeurs et électrices. Les moyens qu’il s’autorise à mettre en œuvre pour la conquête du pouvoir sont limités par l’acceptation morale ou non de la communauté. La fin justifie-t-elle les moyens ? Des attaques personnelles et sexistes peuvent être terriblement efficaces pour déstabiliser un adversaire. Des procès d’intentions, des caricatures (« vous êtes des extrémistes ») peuvent semer la confusion parmi les soutiens d’une liste concurrente. Des candidats non élus s’attribuant le bilan de l’équipe municipale sortante ou inventant des prix nationaux se verront valoriser. Chaque individu validera ou non ces méthodes en son âme et conscience au regard des enjeux de chaque élection. Mais il ne s’agit pas que d’une question morale. L’outrance lasse et démobilise.  De nombreux électeurs et électrices refusent de s’associer à de telles compétitions vindicatives. Les candidats politiques finissent par être élus par de petits carrés de fidèles (64% d’abstentions à Rodez au premier des municipales) tandis que d’autres citoyens et citoyennes préfèrent s’investir dans l’associatif, le syndicalisme ou le caritatif. C’est autant d’énergies et de compétences de perdu pour le monde politique. Ainsi l’éthique n’enlève rien à personne, elle consolide au contraire la vie démocratique d’une commune, d’un pays. Elle met en confiance et permet donc de mobiliser l’ensemble d’une société face aux défis sociaux, sociétaux, sanitaires et écologiques de notre temps. L’éthique en politique est une question de pragmatisme.... Lire la suite…
    • CaminaremCaminarem
      En politica, lo nòstre biais de far es encara inedit ; val lo còp de lo tornar explicar encara e encara. La lista « Rodés Ciutadan » s’es fargada a l’entorn del principi de la democracia participativa e de l’etica. Aital nos pòdon rejónher totas las personas, femnas e òmes, que vòlon far quicòm per far avançar aquelas valors. Volèm creire a la fòrça collectiva d’un recampament d’individús. D’unes observators tanplan son suspreses de veire de femnas e d’òmes qu’an d’experiéncias politicas, sindicalas o associativas divèrsas. Dins la democracia participativa tot lo mond dispausa d’una votz que compta a egalitat amb las autras voses del collectiu. Quina que siá la lenga d’aquela votz, aquò rai ! que siá en francés, occitan, arab, armenian o una autra del desenat de lengas que se parlan a Rodés, çò important es de favorizar l’implicacion dels abitants dins los afars locals. Al nòstre vejaire, es important de respectar la cultura de cadun, aquel pluralisme es una riquesa, çò que nos acampa es pus fòrt que çò que nos separa. Notre démarche politique est encore inédite et mérite d’être réexpliquée encore et encore. La liste Rodez Citoyen s’est construite autour du principe de la démocratie participative et de l’éthique. Nous accueillons donc toutes celles et tous ceux qui veulent agir pour faire progresser ces valeurs. Nous parions sur la force collective d’un rassemblement d’individus. Certains observateurs sont ainsi surpris de voir des hommes et des femmes avec des parcours politiques, syndicaux ou associatifs variés. Dans la démocratie participative tout le monde dispose d’une voix qui compte à égalité avec les autres voix du collectif. Peu importe la langue dans laquelle s’exprime cette voix, que ce soit en français, occitan, arabe, arménien ou une autre des dizaines de langues qui se parlent à Rodez, l’important est de favoriser l’implication des habitants dans les affaires locales. Il est important pour nous de respecter la culture de chacun, ce pluralisme est une richesse, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare.... Lire la suite…
    • Le monde d’après ne se fera pas sans nous.Le monde d’après ne se fera pas sans nous.
      Nous nous étions quitté le 15 mars dernier au soir du premier tour des élections municipales. Que ceux et celles qui ont voté gardent leur carte d’électeur tamponnée à cette date, elle est historique. Félicitation à ceux et celles qui sont venus voter ce jour, c’est là que le « devoir » de citoyen prend tout son sens. Honte à ceux qui ont maintenu cette élection et mis en danger des milliers d’assesseurs et de votants. Ce lundi 11 mai a marqué la fin d’une étape en France dans cet évènement historique et planétaire que représente la pandémie de Covid-19. Quelle sera la prochaine étape ? Beaucoup de tribunes ont été publiée ici ou là pour appeler à changer notre société. D’autres forces politiques sont plus discrètes mais œuvrent avec autant d’énergie pour préparer leur monde d’après. Celui-ci, profitant de l’état de choc que peut procurer une telle épidémie, pourrait voir les droits sociaux et démocratiques terriblement amputés au nom de la santé et de la sauvegarde de l’économie. Certains nous reprocheront de ne pas respecter une unité nationale parce que nous continuons à faire de la politique. Nous sommes pourtant dans notre rôle de citoyens et le moment politique que nous vivons est intense. Par nos propositions et nos critiques de certaines positions prises nous faisons vivre la démocratie. Nous proposons de nous en remettre à la démocratie, c’est-à-dire d’écouter les soignants , les salariés, les commerçants, les parents d’élèves, les retraités. Nous recherchons la transparence, le débat, la vérité. Ces éléments renforcent l’autorité d’une société qui a besoin de cohésion en ces temps troublés. Au contraire, l’autoritarisme de décisions prises dans l’urgence et sans concertation n’aide pas au consentement de la population. La démocratie postule la responsabilité des individus et les rends maîtres de leurs décisions en fixant leurs propres règles. Plus les crises sont fortes plus nous devons renforcer les garanties démocratiques. Le monde d’après ne se fera pas sans nous.... Lire la suite…
    • Notre dernier obstacle : l’inertieNotre dernier obstacle : l’inertie
      Une semaine avant le premier tour des municipales. A l’été 2019, nous lancions un appel citoyen pour un projet municipal social, écologique et démocratique. Nous comptions sur une cinquantaine de signataires, nous en avons reçu cent-soixante. Nous avons ensuite construit ce projet avec les habitants de Rodez. Puis nous avons constitué notre liste de trente-sept candidats. Enfin nous avons reçu le soutien d’Europe Écologie- Les Verts, de la France Insoumise, du Parti Communiste, de Génération-s et du Parti Socialiste. Nous avons rencontré des centaines d’habitants qui voteront pour Rodez Citoyen ce 15 mars prochain. Il nous reste cependant un obstacle à vaincre : l’inertie du vote. Nous le savons, nombreux seront ceux et celles qui, pour quelque raison que ce soit, n’auront pas pris le temps de s’informer sur la campagne municipale en cours Les enquêtes le disent, généralement, par habitude ou parce que la continuité donne un sentiment de sécurité, ces électeurs-là votent pour le maire sortant. Or une équipe ou un maire en place depuis trop longtemps finit par intégrer des conservatismes, s’encroûte dans des routines et s’enferme dans un réseau politique qui se déconnecte peu à peu des évolutions de sa population. « On ne change pas une équipe qui gagne » ? Bien sûr que si, avant que celle-ci ne s’affaiblisse et perde. C’est pourquoi l’alternance a du bon, elle revitalise à la fois l’équipe chargée de gérer la commune mais également son opposition. De nouveaux acteurs et de nouveaux partenaires ont alors l’opportunité de mettre leurs talents en œuvre pour la commune. Ainsi, vous qui soutenez Rodez Citoyen, il vous reste quelques jours pour convaincre votre entourage indécis. Rodez Citoyen a déjà fédéré beaucoup de citoyens, de citoyennes et de partis autour d’un projet en phase avec les enjeux de cette décennie naissante. Rodez profitera d’une telle alternance politique. Le 15 mars, votez et faites voter pour Rodez Citoyen.... Lire la suite…

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