En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le taux de participation aux élections municipales, on le sait, c’est révélé très bas. A Rodez, l’abstention au premier tour était de 64% dans un département pourtant réputé pour son civisme. Le taux de participation devrait, nous le souhaitons, remonter lors de ce deuxième tour. Cependant quelque soit la liste élue en tête au soir du 28 juin, ses opposants n’hésiteront pas à juste titre à contester leur légitimité en cas de faible participation.
En 2017, un électeur sur trois s’était abstenu ou avait voté blanc. Nous constatons aujourd’hui l’incapacité pour Emmanuel Macron à fédérer les français autour de sa politique. Outre la peur sanitaire, de nombreux électeurs et électrices sont démotivés d’aller voter. En cause, l’impression de ne pas être écoutés, de ne pas se sentir concernés ou encore refuser de cautionner des campagnes électorales qui sont parfois violentes ou dont le sérieux des débats n’est pas à la hauteur de ce que l’on attendre.
Ces réserves sont légitimes mais une municipalité doit avoir les moyens politiques d’agir pour préparer la ville de demain face aux bouleversements écologiques et sociaux. Une municipalité peut faire appel aux talents et aux compétences de ses habitants tout au long de son mandat. Les outils politiques existent pour cet objectif, il s’agit de la démocratie participative. Quel projet semble le plus légitime ? Celui voté par vingt-six élus d’une majorité municipale ? Ou celui coconstruit et voté par des centaines d’habitants ?
La démocratie participative permet l’implication de tous les habitants d’un quartier ou d’une commune quelque fut leur choix au moment du vote. La démocratie participative n’est pas en concurrence avec les élections et la démocratie représentative, au contraire elle la renforce et renforce la légitimité des élus qui la favorise.
Ce projet est porté par la liste Rodez Citoyen. Le 28 juin voter pour Rodez Citoyen c’est voter pour redynamiser l’engagement politique dans la ville.