Skip to content

Rodez Citoyen

Agissons ensemble pour mieux vivre notre ville

  • Rodez Citoyen
    • Charte de Gouvernance et de Démocratie Participative
    • Charte éthique des candidats Rodez Citoyen
    • Charte des valeurs
    • Appel citoyen pour le Grand Rodez
  • Les élus de Rodez Citoyen
  • Projet
    • Notre projet
    • Notre projet illustré
    • Notre projet détaillé
  • Nos portraits
  • Editorial
    • L’Ukraine face à nos contradictions
    • La présidentielle en dix questions
    • Les animaux sauvages dans la ville.
    • L’affaire du collège Fabre en définitions
    • Du respect
    • A propos de l’abstention
    • Se souvenir de la Commune
    • S’engager dans la bataille de l’imaginaire
    • Tordre la réalité n’empêche pas de couler.
    • Les dix ans des printemps arabes
    • Une écologie punitive ?
    • La ville a-t-elle un genre ?
    • Le Maccartisme à Rodez et ailleurs
    • Méfiez-vous des contrefaçons.
    • Comment relégitimer une équipe municipale élue avec une forte abstention ?
    • L’éthique en politique n’est pas qu’une question morale.
    • Caminarem
    • Le monde d’après ne se fera pas sans nous.
  • Ils parlent de nous
  • Nous contacter
  • Home
  • Notre projet pour les Ruthénois

Notre projet pour les Ruthénois

Lire le Projet Rodez Citoyens pour les Municipales 2020 sur Calameo
Télécharger le Projet Rodez Citoyens pour les Municipales 2020 en PDF

Éditorial

Éditorial
    • L’Ukraine face à nos contradictionsL’Ukraine face à nos contradictions
      On entend parfois dire que l’on ne découvre la véritable nature humaine que dans le sport ou la guerre. Nous aurions donc préféré que les ukrainiens et les russes règlent leur différents dans un tournois de foot ou que Poutine et Zelensky s’affrontent dans une battle de patinage artistique mais ce sont hélas les armes qui une fois de plus parlent. La proximité de la guerre dévoile de nouveaux comportements parmi les acteurs et actrices politiques ou nos institutions qui ne sont pas sans soulever d’amères contradictions. En voici deux : Qu’il est dur d’être pacifiste en temps de guerre. En temps de paix c’est une posture morale qui n’engage à rien, mais dès que les premières bombes tombent sur un pays, le pacifisme devient synonyme de faiblesse voire de compromission avec l’agresseur. Il n’est pourtant pas infamant de rechercher la paix par la négociation, le désarmement et la non-violence. Les ukrainiens et russes qui manifestent désarmés face à l’armée ou la police n’ont-ils pas autant sinon plus de courage que des militaires qui s’entre-tuent ? La guerre renforce le manichéisme et ne laisse plus de place à la nuance, la modération ou le refus de s’aligner. L’esprit critique est une victime collatérale des conflits. Qu’il est dur de ne pas être blanc et blond quand on fuit la guerre. Un large mouvement de solidarité s’est spontanément créé pour accueillir les familles ukrainiennes fuyant la mort. Nous nous en félicitons et y participons. Mais nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à tous les autres, syriens, afghans, éthiopiens… (la liste est trop longue) pour qui l’accueil a manqué de chaleur et d’humanité de la part de nos institutions et d’une partie de l’opinion publique. Cette solidarité sélective est malaisante mais nous espérons que les premiers gestes d’empathies soient le début d’une prise de conscience plus large. Cela a marché pour certains. Nous sommes confrontés à un évènement historique : une guerre d’invasion sur le sol européen. Cette violence et cette proximité troublent les jugements. Cela est compréhensible. Quel sera le déclic qui nous fera prendre conscience que toute guerre sur Terre est une guerre civile car l’humanité est un tout ? L’avenir nous le dira.... Lire la suite…
    • La présidentielle en dix questionsLa présidentielle en dix questions
      La campagne présidentielle française pose de nombreuses questions en terme de pratiques démocratiques. Elle a au moins ce mérite. Est-il normal que des candidats clivants mais représentant de nombreux électeurs et électrices, peu importe l’opinion que l’on ait d’eux, aient du mal à trouver cinq cent parrainages, là où d’autres, désormais moins représentatifs accumulent plus de signatures que nécessaire ? Est-ce un signe de bonne santé de notre système électoral lorsque 27 % de citoyens envisagent déjà de s’abstenir en avril prochain (enquête électorale réalisée pour Le Monde, par Ipsos-Steria le 18 décembre 2021) ? Comment dépasser le malentendu entre un électorat qui vote par défaut ou pour faire barrage et l’élu qui considère son élection comme une adhésion pleine et entière à son programme ? La primaire populaire a tenté d’apporter des solutions à ce marasme politique mais elle-même pose de nouvelles questions. Peut-on impliquer des candidats contre leur gré ? Peut-on s’autoproclamer légitime? Est-on représentatif avec moins de quatre cent mille votants ? Une candidate arrivée en tête de la primaire peut-elle parler au nom des votants qui ont soutenu un autre candidat ? Que faire donc entre un système électoral à bout de souffle et des expérimentations encore maladroites ? Doit-on changer les règles du jeu ou le jeu lui-même ?... Lire la suite…
    • Les animaux sauvages dans la ville.Les animaux sauvages dans la ville.
      Les différents confinements dus à la pandémie de Covid ont accentué un processus déjà remarqué auparavant : l’installation d’animaux sauvages dans les villes. L’année dernière nous pouvions voir des sangliers à Ajaccio, des canards sur les boulevards parisiens ou des chevreuils à Muret. L’arrivée de cette faune n’est pas propre aux périodes de confinement. On peut apercevoir à Rodez des mouettes au bord de Layoule, des rapaces nichés dans l’église de St Amans, des lapins et des faisans à l’abri dans les bosquets des ronds-points de la Gineste ou de St Félix. La nature ne reprendrait-elle pas ses droits ? Ce n’est pourtant pas un bon signe que des animaux sauvages choisissent de s’installer sur un espace qui n’est pas le leur. Soit la ville empiète sur leur territoire du fait de l’étalement urbain, soit les campagnes sont devenues moins sûres pour eux à cause de l’empoisonnement des sols ou de la disparition de leurs ressources et abris. Passé l’enchantement des premières rencontres, renards, daims, écureuils peuvent se révéler être des voisins forts dérangeants, d’autant plus que ceux-ci finiront par s’habituer à la présence de l’homme, ne plus en avoir peur et l’envahir. Ainsi, la philosophe Joëlle Zask dans son ouvrage Zoocities rapporte l’histoire des ces singes en Inde qui ont compris l’importance des téléphones portables pour les êtres humains, ils les volent et ne les rendent qu’en échange de nourritures. Comment faire pour que ces animaux ne perdent pas leur identité et éviter les conflits avec les habitants humains des villes ? Comment peuvent-ils coexister dans un univers qui n’est pas fait pour eux ? L’autrice précédemment citée constate que la ville moderne est une juxtaposition d’enclaves, entre zones commerciales, quartiers pavillonnaires, centre-ville… Ce qui est déjà désagréable pour les humains devient dangereux pour les animaux. Si les tiers-lieux sont des projets tentant de sortir de cette logique de cloisonnement pour les humains sédentaires, les parcs et forêts urbaines ne peuvent suffire à des animaux habitués à vagabonder sur de grandes aires. Il convient de connecter les différentes zones grâce à ce que l’on appelle les trames, vertes, bleues, brunes ou encore noires. Les différentes zones de nature entre l’extérieur et l’intérieur de la ville sont reliées entre elles par des zones boisées, des sources, des bandes de terre ou des espaces sans lumières artificielles. Chaque espèce vit et se déplace sans empiéter sur le territoire de l’autre et tous profitent d’une ville apaisée. Ainsi même si l’animal sauvage n’a pas sa place dans les villes humaines, son implantation est un fait qu’il faut savoir désormais gérer. Il ne faut pas chercher à l’apprivoiser ni même cohabiter avec lui. Nos infrastructures doivent s’adapter pour que chacun existe sans gêner l’autre. La ville se transforme alors un peu plus en cité où il fait bon vivre.... Lire la suite…
    • L’affaire du collège Fabre en définitionsL’affaire du collège Fabre en définitions
      Management : ensemble des techniques de direction, d’organisation et de gestion de l’entreprise(cf : Larousse) Exemple : Le principal du collège Fabre à Rodez a été suspendu à la suite d’une enquête qui aurait pointé son management. (Centre Presse du 4 octobre 2021) Euphémisme : atténuation dans l’expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant (cf Larousse). Exemple :Le principal du collège Fabre à Rodez a été suspendu à la suite d’une enquête qui aurait pointé son management. (Centre Presse du 4 octobre 2021) Harcèlement : Soumettre quelqu’un, un groupe à d’incessantes petites attaques.  Harcèlement moral : agissements malveillants et répétés à l’égard d’autrui, susceptibles notamment d’altérer sa santé physique ou mentale, de porter atteinte à ses droits ou à son avenir professionnel […] (cf. Larousse) Exemple : Nous disons OUI à la fraternité et NON au harcèlement. ( J-M Blanquer Ministre de l’Éducation Nationale) ; Violence :  Contrainte, physique ou morale, exercée sur une personne en vue de l’inciter à réaliser un acte déterminé. (cf Larousse) Exemple : La violence est le dernier refuge de l’incompétence (Isaac Asimov, écrivain) Courage : Fermeté, force de caractère qui permet d’affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles. (cf Larousse) Force morale ; fait d’agir malgré les difficultés, énergie dans l’action, dans une entreprise. (cf le Robert) Exemple : nous sommes solidaires avec les personnels qui ont subi le harcèlement de leur chef d’établissement et qui ont eu le courage de l’affronter.... Lire la suite…
    • Du respectDu respect
      Il est parfois difficile d’accorder son respect aux mouvements antipass et antivax face aux outrances de certains éléments issus de ces cortèges. Les raccourcis historiques fallacieux renvoyant à la Shoah, les pancartes antisémites, les agressions inadmissibles de journalistes et de pharmaciens déshonorent et décrédibilisent ce mouvement de contestation. Pourtant le ménage se fera dans ces cortèges. La scission entre gauche et droite est un phénomène politique aussi naturel et irrémédiable que l’alternance des marées en bord de mer. Tous les manifestants ne se mobilisent pas pour les mêmes raisons mais on retrouve aujourd’hui les mêmes attaques à leur égard qu’à l’époque du référendum sur la Constitution Européenne à l’encontre des supporters du non. Ces opposants seraient « ignares », «égoïstes», « obscurantistes », « fachos »… Et comme pour la Constitution Européenne, comme pour de nombreuses réformes, le gouvernement tente de passer en force, ce qui crispe une grande partie de la population. On ne sortira pourtant pas de l’épidémie de Covid sans comprendre la défiance envers le vaccin. Oui, il y a déjà eu des scandales sanitaires, du sang contaminé au Médiator en passant par les prothèses mammaires PIP ou les implants contraceptifs Nexplanon. Oui, pour les laboratoires, les vaccins sont une très bonne opération financière. Pfeizer a annoncé un profit de 2,9 milliards d’euros pour le premier trimestre 2021. Non, il n’y a pas de transparence dans les contrats passés par l’Union Européenne pour l’achat de vaccins. Voici autant d’éléments sur lesquels il est plutôt sain d’exercer un regard critique là où de simples injonctions morales n’apportent pas de réponses satisfaisantes. Les progrès de la médecine ne sont en effet pas seulement dûs à des progrès scientifiques ou techniques. Aucune épidémie ne peut être vaincue sans démocratisation de l’accès au soin ni d’accès à l’information. Tel était le rôle des médecins de famille, dans les quartiers des villes ou les campagnes. Leur disparition progressive faute de renouvellement explique peut-être en partie les méconnaissances des antivaccins. Faute d’interlocuteurs compétents de proximité, chacun se renseigne comme il peut. Ainsi il n’est pas irrationnel de s’inquiéter d’éventuels effets néfastes de vaccins ou traitements médicaux. On peut également contester ce modèle économique qui permet à quelques uns de s’enrichir sur la santé d’une population. Chercher des informations sur les vaccins ou les laboratoires est une première étape de rationalité. Si nous voulons pacifier le débat politique, nous devons respecter la grande majorité de ces manifestants, entendre leurs inquiétudes, débattre et obliger les autorités politiques et sanitaires à communiquer de manière claire. En attendant, le vaccin est ce que nous avons de mieux pour stopper cette pandémie.... Lire la suite…
    • A propos de l’abstentionA propos de l’abstention
      L’abstention a été largement majoritaire durant ces élections régionales et départementales. Quand des candidats, quel qu’ils soient, sont élus avec 50 % de 30 % du corps électoral, ils perdent de leur légitimité. Quelles leçons peut-on en tirer ? D’abord le fait d’insulter ou de traiter par le mépris les abstentionnistes ne marche pas, il n’y pas eu de sursaut civique entre les deux tours. Ce qui est compréhensible. Si les candidatures du premier tour n’emballent pas les électeurs, celles du second tour, plus réduites, ont peu de chance de mobiliser, surtout si c’est pour choisir entre les moins pires des candidats. Ces candidats ressemblent-ils aux électeurs qu’ils prétendent représenter ? Si à l’extrême-gauche on croise hélas trop souvent des militants bavards et en quête de pureté politique, au centre et à droite, on trouve des classes sociales supérieures sur-représentées. En 1945 il y avait 19 % d’ouvriers au Parlement, il n’y en a plus un seul aujourd’hui. Y aurait-il corrélation entre cette courbe décroissante et l’ascension de la courbe de l’abstention ? Comment s’identifier à des hommes et femmes politiques qui se sont construits un univers professionnel et financier sécurisé en cumulant des mandats et des indemnités ? Le conseil départemental de l’Aveyron en est un exemple flagrant, seuls dix conseillers sortants sur quarante-six ne cumulaient pas un ou plusieurs autres mandats politiques. Beaucoup font de ces cumuls un argument électoral alors qu’ils verrouillent la démocratie locale. L’abstention massive de ces deux dernières semaines a-t-elle pour autant un impact sur la vie politique. Élus avec 100 % ou 30 % de participation, les élus sont toujours aussi arrogant. La compression du nombre de votants à un niveau très bas semblerait aussi favoriser le statut quo. Tous les sortants ont été réélus, aucune région, en métropole, n’a basculée. Que faire alors pour ré-impliquer la population dans le débat démocratique ? Certainement pas proposer des réponses techniques du type vote électronique ou vote obligatoire, c’est un problème politique. Les élus pourraient se remettre en cause et proposer des projets politiques qui concerneraient toute la population et non uniquement leurs électeurs ou les classes sociales aisées, mais on ne peut pas trop compter là-dessus. Étendre les référendums permettrait aux citoyens de s’impliquer dans des décisions concrètes, au lieu de toujours laisser une délégation de pouvoir lors des élections, soumis à l’arbitraire d’un élu. Le référendum révocatoire peut être une autre piste pour permettre une expression palpable des citoyens. Signe de découragement ou de révolte, l’abstention massive durant les derniers scrutins locaux est un indicateur d’un effondrement en cour du système politique. Seuls les élus, dont l’égo dopé par leur victoire obscurcit leur esprit critique, semblent de ne pas s’en apercevoir.... Lire la suite…
    • Se souvenir de la CommuneSe souvenir de la Commune
      Le 21 mai 1871 commençait la répression de la Commune de Paris. Les militaires de la République Versaillaise exécutèrent en masse les parisiens insurgés. Le nombre de victimes est encore mal connu, on estime à probablement 20 000 morts le bilan de ce qu’on appellera la Semaine sanglante. La Commune de Paris, et ses quelques répliques en Province (Toulouse, Narbonne, Lyon, Marseille, Limoges, Bordeaux…), est une expérience de démocratie sociale où le mouvement ouvrier prend en main les décisions politiques le concernant. Elle instaura ainsi la limitation du temps de travail, la fin du travail de nuit, l’égalité salariale homme-femme, la liberté de la presse, la séparation de l’Église et de l’État… Cette farouche volonté de justice sociale fera peur aux élites économiques et politiques de l’époque. Peu d’intellectuels prendront la défense de la Commune. Hormis Vallès, Verlaine, Rimbaud, et – très timidement – Hugo, les écrivains français auront des propos d’une grande violence à l’encontre des communards. Ce qui n’est pas sans nous rappeler le traitement médiatique dont furent victimes les gilets jaunes, les époques changent, les clivages restent. Pour conclure en cette période d’élections régionales et départementales, nous ne pouvons que reproduire ce très beau texte rédigé par le Comité Central de la Garde Nationale en guise d’appel au vote en mars 1871, toute la philosophie anti-autoritaire de la Commune est résumé dans ces quelques lignes : Citoyens, Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres. PS : en novembre 1871, quarante-quatre civils ayant participé à la Commune de Narbonne seront jugés à Rodez.... Lire la suite…
    • S’engager dans la bataille de l’imaginaireS’engager dans la bataille de l’imaginaire
      Dans le film Matrix des Wachowski sorti en 1999, Morphéus propose au héros Néo de choisir entre deux pilules. La bleue permet de rester dans un doux monde d’illusions rassurantes. La rouge au contraire dévoile une réalité oppressante. Néo va choisir la rouge et ainsi nous permettre de voir une trilogie de science-fiction époustouflante. En 2021 en France, Morphéus est chroniqueur sur Cnews et Sud Radio et sa pilule rouge est trafiquée. L’extrême-droite fantasme une société française à feu et à sang qui lui permettrait d’assouvir ses désirs morbides de violences racistes et d’épurations politiques. A travers tous les médias complaisants, les graines de fascistes martèlent que la société française « s’ensauvage », que nous serions au bord d’une « guerre civile ». Il semblerait que beaucoup d’hommes et femmes politiques et de journalistes aient déjà gobé cette pilule rouge faisandée. Rituellement, à l’approche d’échéances électorales, des candidats mal inspirés reprennent le thème de l’insécurité sous le seul prisme des violences interpersonnelles, alimentant ainsi l’écho de l’extrême-droite. Le paysage décrit par ces éditorialistes manipulateurs ou ces généraux à moitié séniles est bien entendu faux. A ceux qui osent parler de guerre civile en France, nous ne pouvons que les inviter à aller faire un tour en Ukraine, en Syrie ou en Palestine afin de les aider à relativiser leur propos. Cependant laisser circuler ces récits délirants est dangereux. A force de rabâcher ces mensonges, le risque est de les transformer en prophétie autoréalisatrice. Le but de ces intox est de nous faire modifier nos comportements pour devenir plus méfiants, plus angoissés, pour réagir plus violemment face à des événements ou des communautés que l’on ne comprendrait plus. Nous avons pourtant à notre disposition une arme terriblement efficace : la réalité statistique. Non il n’y a pas plus de violences sur les personnes dans la société d’aujourd’hui qu’il y a vingt ou trente ans (sans même remonter à la Seconde Guerre Mondiale ou la guerre d’Algérie). Les homicides et coups et blessures ont baissé, les vols restent stables. Seules, les violences sexuelles croissent mais parce qu’il y a une plus grande propension des victimes à porter plainte. Pour terminer sur un exemple local, l’Aveyron est classé 97ème sur 101 départements en terme d’insécurité. Certes l’époque est morose. Elle se prête donc facilement à ces discours défaitistes et anxiogènes. Il en va donc de la responsabilité de chaque citoyen et citoyenne. Contestons sur tous les réseaux médiatiques ces discours malfaisants. Opposons à ceux qui veulent nous mener sur le terrain de l’insécurité, l’insécurité sociale et sanitaire. Ce qui tue en France ce sont le chômage, la misère, le manque d’accès aux soins. Défendons donc l’optimisme de projets politiques émancipateurs. C’est ainsi que l’on gagnera la bataille de l’imaginaire.... Lire la suite…
    • Tordre la réalité n’empêche pas de couler.Tordre la réalité n’empêche pas de couler.
      Imaginons un navire subissant une avarie en pleine mer. De l’eau s’engouffre dans la cale menaçant la survie du bateau et de son équipage. Si le capitaine ordonnait à ses marins d’aller réparer en priorité un robinet qui fuit dans une cabine, tout le monde le prendrait pour un fou. Peut-être que cet officier a un compte à régler avec le plombier et son antipathie lui fait perdre le sens des priorités. Peut-être est-il tétanisé par l’ampleur des dégâts et se focaliser sur un problème minime lui donne l’illusion rassurante de maîtriser la situation. Ces altérations du jugements sont dus à des biais cognitifs. Des erreurs d’appréciation ou des raisonnements influencés par des préjugés nous font parfois minimiser des événements importants ou au contraire nous attardent sur des détails. Nous recherchons des informations qui renforcent nos croyances (biais de confirmation), nous créons des liens artificiels entre des personnes et des événements (biais d’attributions), nous jugeons avec des éléments émotionnels au dépend de faits tangibles (erreur fondamentale d’attribution)… il existe ainsi plusieurs dizaines de biais cognitifs. Comment expliquer autrement l’importance prise par certains sujets politiques par rapport à d’autres ? Pourquoi harceler de pauvres gens suspectés de fraudes aux allocations sociales (275 millions d’euros en 2016) et oublier la fraude fiscale (autour de 80 milliards d’euros) ? Pourquoi accorder plus d’importance à un syndicat étudiant organisant des réunions non-mixtes plutôt qu’à une tribune de militaires menaçant la France d’un putsch ? Pourquoi être choqué par des menus végétariens dans des cantines scolaires et pas par la morts de cent trente migrants en Méditerranée ? Comment distinguer l’important de l’anecdotique ? On peut « faire un pas de côté », prendre le temps de collecter l’ensemble des informations sur un sujet, même celles qui contredisent nos premières impressions, pour avoir une vision globale. On peut aussi s’interroger sur ce qui nous menace réellement, dans notre sécurité, notre développement ou simplement dans notre humanité. Enfin, nous sommes conscient que faire des liens entre les événement mineurs et majeurs cités au paragraphe précédent est aussi un biais d’attribution. Est-ce qu’on s’en sortira un jour ?... Lire la suite…
    • Les dix ans des printemps arabesLes dix ans des printemps arabes
      En 2011 débutaient les mouvements populaires au Proche et Moyen-Orient que l’on baptisera les « Printemps arabes ». Ces dernières semaines, les médias nationaux revenaient sur les dix ans de l’insurrection syrienne. Deux émissions ont retenu notre attention. Ce reportage, d’abord, dans le journal d’Arte du lundi 15 mars racontait comment des bandes armées proches du pouvoir ont mis en place une industrie du racket. N’importe qui peut être arrêté chez lui, sans motif, et retenu en prison jusqu’à ce que la famille puisse débourser une rançon entre six et douze mille dollars. 90 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté. Au regard de ces faits on comprend pourquoi ces gens fuient leur pays et cherchent refuge en Europe. Ne ferions-nous pas la même chose dans une situation similaire pour protéger nos familles ? Mais cette interview ensuite de Jean-Pierre Filiu dans le 7-9 de France Inter du 18 mars permet de garder espoir. L’historien spécialiste de la Syrie, rapportait que les syriens, même vaincus, même toujours dominés par la dictature d’El-Assad, nommaient les événements de 2011 «l’anniversaire de leur Liberté ». Ceci traduit un changement de mentalité dans cette génération, elle ne reviendra pas à la soumission d’autrefois, elle aspire toujours à poursuivre sa révolution. Comment alors ne pas évoquer cette exceptionnelle singularité du Rojava kurde ? Dans une région dominée par les dictatures mafieuses ou les fanatiques islamistes, les kurdes et les forces démocratiques syriennes de l’est du pays ont instauré une zone autonome socialiste, écologiste et féministe. Le Rojava s’est doté d’un « contrat social » qui fait office de constitution. Celui-ci « rejette le nationalisme et prône une société égalitaire, paritaire, respectueuse des droits des minorités ». Les nouvelles institutions doivent être composé d’au moins 40 % de femmes, y compris l’armée. Un programme de conversion écologique de l’agriculture et de reforestation est instauré. Communes et cantons sont gérés par des assemblées populaires paritaires démocratiquement élues. Ainsi hormis la Tunisie, les révolutions arabes n’ont pas réussi à chasser les régimes autoritaires. En Syrie ou au Yémen, les populations vivent désormais dans des conditions dramatiques. Cependant, ces printemps arabes n’ont pas été vain. Une fois goûté la liberté son souvenir s’estompe difficilement, les puissants perdent de leur superbe et de leur légitimité. Accueillons ceux et celles qui souffrent, soutenons ceux et celles qui luttent encore et faisons connaître ces expériences inédites et pleine d’espoir. Crédit photo : Radio-Canada / La Ballesta... Lire la suite…

Qualité de l’air sur Rodez

Agenda

Il n’y a aucun évènements à venir pour le moment.

Abonnez-vous à notre newsletter

Recevez dans votre boite courriel l'actualité de Rodez Citoyen chaque semaine !

Actualités

  • Pourquoi vouloir nager en été ?
  • Quel programme pour les Haras ?
  • Bilan 2021 : Les associations
  • Tour de France a Rodez
  • Malan : Plus petit, plus cher mais toujours aussi inutile
  • Une majorité municipale qui règle ses comptes en public
  • L’Ukraine face à nos contradictions
  • Bilan 2021 : L’Égalité femme / homme
  • Bilan 2021 : Engagement Citoyen
  • Contrat de Projets entre le Département de l’Aveyron et Rodez

Nos chartes

  • Charte éthique
  • Charte des valeurs
  • Charte de Gouvernance et de Démocratie Participative

Contact

contact@rodezcitoyen.fr
Copyright © 2022 Rodez Citoyen
Theme by: Theme Horse
Proudly Powered by: WordPress