Parc des expositions : Abandon ou entêtement ?

Depuis  2014, les élus de Rodez Citoyen ont toujours dénoncé l’aberration environnementale et l’inadéquation de ce projet pharaonique  complètement disproportionné pour une agglomération comme Rodez. Et un département comme l’Aveyron.

Depuis 2020, Marion Berardi et Alexis Cesar n’ont cessé de batailler en conseil d’agglomération pour que ce projet soit stoppé. Encore récemment, lors du conseil d’agglomération du 27 septembre ils ont réitéré cette demande. Ils n’ont toujours reçu en réponse que moqueries et arguments non crédibles. Reportant, inutilement, encore une fois cette discussion. 

Aujourd’hui, nous sommes très heureux de voir que Christian Teyssèdre se résout enfin à abandonner ce projet.  Mais nous restons vigilants car ce retrait annoncé par voie de presse n’a pas  encore été entériné par le conseil d’agglo.

Dans la presse, le 29 septembre, il explique  que sur le projet de Malan, au-delà de l’aspect financier du coût des travaux dus à l’augmentation des matières premières,  le monde économique (les chambres consulaires comme la CCI, la Chambre des métiers) n’a jamais suivi l’agglo.

Nous tenons à faire remarquer que depuis 2014 les élus de Rodez Citoyen ont sans cesse avancé  cet argument en conseil d’agglo. Recevant sans cesse  la même réponse vague de monsieur Sadoul : des entreprise soutiennent ce projet. Lesquelles ? Jamais il n’en a cité une seule …quelle agréable surprise de lire dans la presse ces propos de monsieur Teyssèdre.

Dans ce même article du 29 septembre, il  évoque une solution alternative avec une rénovation de l’amphithéâtre.

Relisons donc  le programme de Rodez Citoyen des municipales 2020 :

« Freinons l’étalement urbain….réhabilitons l’existant en centre-ville pour les séminaires et salons professionnels….rénovons les équipements actuels notamment l’amphithéâtre… »

Merci à monsieur Teyssèdre de prendre son inspiration dans le programme de Rodez Citoyen.

 Cependant on peut regretter qu’il ne l’ait pas fait plus tôt au vu des dépenses  à fonds perdus engagées depuis  presque 10 ans : études, honoraires d’architectes, travail des agents territoriaux, frais de terrassement…, et que dire de la catastrophe écologique  (pertes de terres agricoles, de zones humides….) qui prend encore plus de relief aujourd’hui avec la crise climatique  et dont l’agglomération est responsable ?

Enfin, s’ il se confirme que ce projet est réellement enterré, nous restons vigilants et demandons à ce que ces terres ne soient pas imperméabilisées.

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