Le dossier de la vidéo-surveillance est géré avec trop de légèreté à notre goût.
Lors du comité d’éthique du 30 novembre, la municipalité nous a présenté un rapport avec 24 caméras en activité, dont 9 qui avaient reçu un accord oral et non écrit de la préfecture.
Madame Bultel-Herment a très bien réagit ce jour-là, en demandant à ce que l’autorisation écrite soit demandée expressément avant l’utilisation de ces caméras, car oui nous ne pouvions garder ces caméras en fonctionnement plus longtemps sans accord écrit de la préfecture.
Mais lors du Conseil Municipal du 17 décembre, la majorité nous présente, un rapport avec 15 caméras en fonctionnement au 30 novembre ce qui est faux, car ce 30 novembre il y avait bien 24 caméras en fonctionnement.
Donc aucunement, n’est fait mention de cette problématique et la majorité a préféré le cacher dans le rapport, alors qu’il aurait été honnête et transparent de leur part de l’écrire pour en informer le Conseil Municipal et les citoyens ou au moins le comité d’éthique.
Aucune mention n’est faite non plus d’où en est cette autorisation et pire encore de ce qui a été fait des images filmées entre le 15 octobre et le 30 novembre. Ont-elles été détruites ? Des utilisations en ont-elles été faites ?
Dans ces conditions, nous nous sommes opposés à ce rapport.
A ce jour, soit un mois plus tard, le comité d’éthique n’a toujours pas reçu la copie de l’autorisation et la municipalité entretien toujours le flou sur le nombre de caméras installées et/ou en fonctionnement.
Espérons juste que les images des caméras scrutant les Ruthénois soient moins floues que la gestion de ce dossier par la majorité.